Dictionnaire de l'épigramme littéraire dans l'Antiquité grecque et romaine

Consacrer un dictionnaire à l’épigramme grecque et romaine peut sembler une gageure, d’autant plus que les enjeux de ce "petit" genre continuent parfois d’être minorés. Apparue très tôt dans l’épigraphie avant d’accéder, au début de la période hellénistique, à la dignité littéraire, l’épigramme connut cependant une longévité exceptionnelle tout au long de l’Antiquité, aussi bien sous sa forme inscrite que livresque. Sa vitalité s’est, par ailleurs, accompagnée d’une diversification constante de ses formes et de ses fonctions, jusqu’à aboutir, dans la latinité tardive, à un élargissement des limites traditionnelles du genre.
Ce volume vise à rendre compte de cette infinie richesse, en offrant une somme inédite sur les épigrammatistes du IVe siècle av. J.-C. au milieu du VIIe siècle apr. J.-C., ainsi que sur les sous-genres, les styles et les thèmes qu’ils ont développés : tous font l’objet d’une étude diachronique prenant en compte l’épigramme grecque archaïque et classique ainsi que l’épigramme inscrite, et interrogeant, de manière originale, les relations entre les traditions grecque et latine. Plus de cent spécialistes internationaux de littérature, d’épigraphie, de papyrologie, d’histoire et de théologie ont travaillé de concert aux quelque 400 articles proposés.

Dedicar un diccionario a los epigramas griegos y romanos puede parecer un reto, sobre todo porque a veces se subestima la importancia de este "pequeño" género. Apareció muy pronto en la epigrafía antes de alcanzar la dignidad literaria a principios del periodo helenístico, pero los epigramas tuvieron una longevidad excepcional a lo largo de toda la Antigüedad, tanto en su forma inscrita como en forma de libro. Su vitalidad fue, además, acompañada de una diversificación constante de sus formas y funciones, hasta el punto de que, en la latinidad tardía, se ampliaron los límites tradicionales del género.
Este volumen pretende dar cuenta de esta infinita riqueza, ofreciendo una panorámica inédita de los epigramaturgos desde el siglo IV a.C. hasta mediados del VII d.C., así como de los subgéneros, estilos y temas que desarrollaron: todos ellos son objeto de un estudio diacrónico que tiene en cuenta los epigramas griegos arcaicos y clásicos, así como los epigramas inscritos, y cuestiona, de forma original, las relaciones entre las tradiciones griega y latina. Más de un centenar de especialistas internacionales en literatura, epigrafía, papirología, historia y teología han trabajado conjuntamente en los cerca de 400 artículos propuestos.